Florian Philippot n'a jamais eu de charisme notamment à cause de son complexe d'infériorité (qui cependant est le principal moteur qui le pousse à avancer en lui donnant l'énergie de ceux qui pensent que le monde entier leur en veut).
Très tôt, à HEC, Florian Philippot a voulu le pouvoir en tentant de manipuler les choses en amont.
Connaissant par coeur Sun Tsu et Machiavel dont les oeuvres ne le quittaient jamais selon ses condisciples de l'époque, Florian Philippot s'est très tôt intéressé aux enquêtes d'opinion, aux sondages et à tout ce qui peut donner des idées sur l'état de l'opinion.
Avoir un temps d'avance sur ce que veulent les gens, c'est avoir le pouvoir.
Ainsi pensent beaucoup d'opportunistes en politique.
Florian Philippot n'a pas de convictions profondes comme le montre son parcours politique et le grand écart actuel permanent entre sa vie personnelle et ce qu'il défend en vitrine.
Comme tous les opportunistes, Florian Philippot a cherché dans quel parti il pourrait monter vite (recherche d'un parti sans cadres organisés, sans logistique et avec un gros tas de demeurés qui ne seront jamais vraiment des concurrents) et où il pourrait facilement tenir un discours correspondant aux attentes des gens.
Attention, on ne parle pas ici de solutions et de propositions. Florian Philippot sait bien que dans 80% des cas, il suffit d'accuser réception des problèmes qu'évoquent les gens et de leur promettre qu'on fera quelque chose (comme le fit d'ailleurs Sarkozy avec son Kärcher pur 2007).
Dans le pays de Coubertin, l'important est de participer. Relever ses manches et cracher dans ses mains suffit à 80% des gogos pour croire que le fort en gueule va résoudre le problème.
Après avoir tâtonné du côté de Chevènement et de ne pas avoir pu entrer dans les groupuscules de droite catho ni au centre où les diplômés sont nombreux, Florian Philippot a choisi le FN.
Voir aussi Florian Philippot gay, haut fonctionnaire en disponibilité et ancien du Front de gauche ?
Avec lui, il n'amena aucun militant, ni de sueur pour coller des affiches, ni un réseau d'élus. Florian Philippot amena sa logistique de sondages.
Il faut savoir que Philippot fit un long stage chez TNS Sofres où il travailla ensuite un peu. Il s'y occupa quasi exclusivement de politique et en profita pour apprendre toutes les méthodes des sondeurs et nouer des relations avec les théoriciens de la chose.
Le frère de Florian Philippot, Damien Philippot est lui chef des études politiques à l'IFOP !
D'après VSD, Damien Philippot utiliserait son poste pour fournir au FN des études, même sous embargo ou pas encore publiées. Jean-Richard Sulzer, conseiller économique de Marine Le Pen, considère que Damien Philippot est un conseiller de Marine Le Pen.
Damien Philippot a été vu plusieurs fois lors de rendez-vous de son frère avec Marine Le Pen.
La hiérarchie de l'IFOP a rappelé plusieurs fois à Damien Philippot les engagements de confidentialité qu'il a vis à vis de l'entreprise où il travaille mais il semble que les 2 frères n'en aient cure..
Florian PHilippot n'aurait donc pas de charisme ?
Etonnant, car moi même et ceux qui m'entourent lui en trouvent au contraire énormément :
un charisme fait de clairvoyance, pondération, expression naturelle, jamais dans le tape à l'oeil ou l'esbrouffe.
Bref, ce gars là a tout compris et séduit en douceur mais avec force de conviction : doucement mais sûrement, c'est une certitude, et avec MLP je trouve qu'ils font un duo de choix et de choc.
Rédigé par : Diland | 12/10/2016 à 00:22
On reprochait à Sarkozy sa boulimie de sondage, notamment à l'Elysée. Alors qu'il n'avait qu'à avoir un frangin à l'IFOP ou la SOFRES pour être à la pointe de l'opinion :) Plus sérieusement, quand je pense aux nombres de gogos qui me gonflent avec leur super parti patriote-pas-comme-les-autres-qui-va-tout-changer-même-le-papier-peint alors que le FN est le même parti sondagier que d'autres, à la poursuite des mouvements d'opinions, toujours en quête du buzz, prompt au simplisme et à la démagogie. Son avantage concurrentiel réside dans le fait qu'il n'ait jamais eu de responsabilités (en fait le FN a et a eu des mairies, mais même élu c'est toujours la faute des autres...). Dans ce cas de figure, les frontistes peuvent se permettre de coller l'opinion au plus près, sans avoir peur de la contradiction ou du ridicule, quitte à avoir au final une doctrine très versatile passant de l'ultralibéralisme à l'ethno-communisme (sans que ça choque le moins du monde leurs militants !)
Rédigé par : Einar | 15/10/2015 à 20:34