A quelle sauce vont être mangés les Français fin juin et début juillet 2024 ?
Voilà le programme ou plutôt l'ersatz de programme que proposent les différentes cliques (RN, Front Populaire, LR, Macronistes, etc..).
Rien de concret, que du blabla, aucune explication sur le financement.
Bien évidemment, si jamais il y a une majorité (peu de chances), il y aura un audit des comptes. Tout sera bien chargé pour mettre ça sur le dos de Macron (Qui est responsable en grande partie mais quitte à l'être autant tout lui mettre sur le dos) et ça permettra expliquer:
1) Que les promesses faites ne peuvent pas être tenues
2) Qu'il faut payer + d'impôts (et il y aura sûrement une ponction sur les comptes courants, comme il y eut en Italie il y a quelques années.. En Italie ce fut 0,6%, en France en 2024, ça sera 1 ou 2% .. Bref, VIDEZ VOS COMPTES !!!)
En attendant, lisez le programme (qui ne sert à rien puisqu'il ne sera pas appliqué).
Dans le contexte actuel des élections, les orientations politiques des principaux partis français s'articulent autour de plusieurs axes majeurs, reflétant des perspectives variées sur des questions cruciales telles que la réforme des retraites, les salaires, la fiscalité, le coût de l'énergie, l'emploi, les institutions, le conflit en Ukraine et l'immigration.
Concernant les retraites, la modification de l'âge de départ a suscité un large débat. Emmanuel Macron avait initialement proposé un recul à 64 ans, mesure adoptée mais controversée. Face à cela, le Nouveau Front populaire préconise une abolition de cette réforme, visant un retour à la retraite à 60 ans, et propose des ajustements sur les pensions minimales. À l'inverse, les Républicains et le Rassemblement National ont des positions moins radicales sur les ajustements futurs.
Sur le front des salaires, la question du pouvoir d'achat est centrale, exacerbée par l'inflation récente. Des propositions divergentes émergent, allant de l'augmentation du SMIC à 1600 euros net proposée par la gauche, à des réductions de cotisations sociales avancées par Renaissance et les Républicains, tandis que le Rassemblement National favorise des incitations pour les employeurs à augmenter les salaires sans alourdir les charges ?!?.
En matière fiscale, la gestion du déficit public est un enjeu majeur, avec des approches variées. Alors que la gauche souhaite augmenter les impôts sur les plus riches et réinstaurer un impôt sur la fortune, Renaissance et les Républicains s'orientent vers une réduction des dépenses publiques sans hausse d'impôts, et le Rassemblement National propose un impôt sur la fortune financière sans augmenter la fiscalité globale.
Concernant les prix de l'énergie, les partis réagissent à la hausse récente des prix. Le Nouveau Front populaire propose un gel des tarifs, Renaissance annonce une future baisse des prix de l'électricité, tandis que les Républicains sont divisés et que le Rassemblement National promet des réductions significatives.
Pour l'emploi, la réforme de l'assurance-chômage a été un point de discorde, avec des critiques virulentes de la gauche et des ajustements proposés par le gouvernement. Les Républicains et le Rassemblement National critiquent les réformes actuelles mais ne s'accordent pas sur les solutions.
Au niveau institutionnel, les divergences sont également marquées, avec des propositions allant de la création d'une VIe République par la gauche à une conservation des structures actuelles par les Républicains, tandis que le Rassemblement National soutient l'introduction de mécanismes plus démocratiques comme le référendum d'initiative citoyenne.
Sur le plan international, notamment la guerre en Ukraine, les positions varient du soutien ferme de la gauche et de Renaissance à l'Ukraine, à une approche plus mesurée ou critique par les Républicains et le Rassemblement National, ce dernier restant évasif sur ses intentions.
Enfin, concernant l'immigration, les tensions restent vives, avec des appels de la gauche à une révision complète des lois récentes, tandis que Renaissance cherche à renforcer les contrôles, les Républicains souhaitent durcir les lois existantes, et le Rassemblement National prône une approche de préférence nationale.
Bref, ça vasouille dans le marigot ...
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