Sans doute jaloux de ne pas avoir été jugé au Tribunal comme Marine Le Pen et d'autres cadres du RN (Ca doit valeur une décoration au sein de ce parti) et peut-être soupçonné d'avoir magouillé pour échappé à la justice (car Bardella aurait du aussi être au Tribunal pour cette affaire de détournement d'argent) ou alors vraiment bête (et ça c'est vraiment une hypothèse à prendre en compte .. voir les notes de Bardella à l'école) , Jordan Bardella a récemment tenté de faire payer un collaborateur qui travaille pour lui en France PAR le budget des assistants européens, soit EXACTEMENT ce pour quoi Le Pen a été jugée !!
Bardella et la confiture européenne : le retour du pot-de-vin
Alors que le Rassemblement national peine à digérer le procès pour détournement de fonds européens, Bardella son chef de file tente de remettre une louche… de confiture, bien sûr ! Objectif : faire financer son directeur de cabinet par le Parlement européen, ni vu ni connu.
Comme toujours avec le RN quand il s'agit d'argent public, tout est bien calculé. Monsieur François Paradol, fidèle dircab, serait payé « 1/3 temps » par le RN à Paris, contre la modique somme de 2 220 euros par mois. Mais pourquoi s’arrêter là ? Bardella propose donc de recycler le reste de ses heures creuses (2/3 temps, quelle efficacité !) comme assistant parlementaire européen. Prix demandé ? 1 815 euros, à ponctionner directement dans les poches de l’Europe. Et hop, un petit mail au Parlement pour demander un deuxième salaire en toute simplicité. Bardella pensait peut-être que ça passerait crème... Mais non, cette fois, l’Europe a dit : stop au beurre et à l'argent du beurre.
Le parlement européen tente d'apprendre à compter à Bardella
En novembre, Didier Klethi, directeur du budget européen (et apparemment, grand amateur de lettres bien senties), envoie une réponse cinglante. Pas de supercherie possible : « Il y a un risque élevé d’irrégularités », claque-t-il dans un courrier de trois pages, tellement poli qu’on pourrait presque y déceler un soupçon d’ironie belge. Traduction ? « Vous essayez encore de nous gruger, mais cette fois, on vous voit venir. »
Et ce n’est pas fini. Klethi enfonce le clou en expliquant que gérer un emploi à tiers temps au RN et deux tiers comme assistant européen relève du numéro d’équilibriste. En gros : comment Paradol peut-il arrêter d’être dircab RN à 10h00 précises pour enfiler sa cape d’assistant européen ? Bardella est gentiment rappelé à l’ordre : « Vous conviendrez qu’il devient peu crédible d’assurer que votre assistant travaille pour vous en tant que député européen, et pas pour le RN. » Traduction ? « Prenez-nous pour des idiots, mais pas tous les jours. »
Bardella persiste et signe
Mais notre héros ne se laisse pas abattre. Non seulement il refuse le refus, mais il conteste la décision. Pourquoi ? Parce qu'il peut. Et parce que, manifestement, siphonner l'argent européen semble être un sport national au RN. D’ailleurs, Bardella n’est pas seul : une dizaine d’autres députés du RN ont déposé des demandes similaires. Les caisses de l’Union européenne, une sorte de jackpot pour les copains du parti, non ?
Et si ça ne suffisait pas, le RN nous gratifie d’un moment « Pagnolesque » : François Paradol, en plus d’être dircab et candidat assistant parlementaire, est aussi conseiller régional d’Île-de-France ET président de l’Association de financement du RN. 3 jobs pour un seul homme ! À ce rythme, Paradol risque bientôt d’être nommé ministre des multiplications (ce qui aiderait bien tous ces "élus" qui visiblement ne savent pas compter et pourraient leurs amis de LFI qui eux aussi sont fâchés avec les comptes).
Voir https://www.lecanardenchaine.fr/politique/49543-bardella-remet-la-main-dans-le-pot-de-confiture-europeen
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