Il n'y a pas que Le Pen qui a été condamnée pour détournement d'argent.
Il y a aussi tous ces gens du RN.
Heureusement pour eux, ils sont tous assez riches pour payer leurs amendes.
- Catherine Griset. Cette proche amie de Marine Le Pen, dont elle a été la cheffe de cabinet et qui a été élue au Parlement européen en 2019, est condamnée à douze mois de prison avec sursis simple et deux ans d’inéligibilité assortis de l’exécution provisoire.
- Thierry Légier. Le garde du corps personnel de chaque dirigeant du FN, puis du RN, depuis le début des années 1990, est condamné à douze mois de prison avec sursis, deux ans d’inéligibilité, sans inscription au casier.
- Yann Le Pen. La sœur de Marine Le Pen et mère de Marion Maréchal, soupçonnée d’avoir été injustement rémunérée comme collaboratrice de Bruno Gollnish, est condamnée à douze mois de prison avec sursis simple et deux ans d’inéligibilité avec sursis.
- Wallerand de Saint-Just. L’ancien trésorier du parti, a été condamné à trois ans de prison dont un an sous bracelet électronique à domicile, 50 000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité avec exécution provisoire.
- Julien Odoul. Aujourd’hui député de l’Yonne, l’ancien assistant parlementaire est condamné à huit mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité sans exécution provisoire.
- Micheline Bruna. Rémunérée comme assistante au Parlement européen, au service notamment de Marine Le Pen et de Bruno Gollnisch, elle qui occupait au même moment la fonction de secrétaire particulière de Jean-Marie Le Pen est condamnée à douze mois de prison avec sursis simple et deux ans d’inéligibilité avec sursis.
- Guillaume L’Huillier. Rémunéré comme collaborateur de Bruno Gollnish et de Marine Le Pen, il est condamné à douze mois de prison avec sursis simple et deux ans d’inéligibilité.
- Gérald Gérin. Ancien conseiller régional en Provence-Alpes-Côte d’Azur et assistant personnel de Jean-Marie Le Pen, est condamné à douze mois de prison avec sursis et un an ferme d’inéligibilité.
- Timothée Houssin, qui a été l’assistant parlementaire de l’eurodéputé Nicolas Bay député de l’Eure depuis 2022, est condamé à six mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité.
- Loup Viallet. Rémunéré par l’eurodéputée Dominique Bilde, il occupait les fonctions de délégué national du FN chargé de la prospective. Il est condamné à six mois de prison avec sursis.
- Charles-Henri Hourcade. Rémunéré comme collaborateur de Louis Aliot, il était aussi graphiste au sein du pôle communication du Front national, est condamné à six mois de prison avec sursuis.
- Jeanne Pavard. Rémunérée comme assistante parlementaire de Jean-François Jalkh, elle est condamnée à huit mois de prison avec sursis.
- Charles Van Houtte. Ce dernier, qui assurait la gestion centralisée des contrats, a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis, 5 000 euros d’amende et un inéligibilité de deux ans avec exécution immédiate.
- Laurent Salles. Assitant parlementaire de Louis Aliot, qui travaillait au parti sur les grandes manifestations, est condamné à six mois de prison avec sursis.
- Christophe Moreau. L’ancien expert comptablel a été relaxé par le tribunal, car ce dernier a considéré qu’il « n’est pas établi qu’il était au courant » des détournements de fonds publics.
- Nicolas Crochet. Ce proche de longue date de Marine Le Pen qui a été employé comme expert-comtpable par le parti et a occupé un « rôle central » dans l’affaire, a été condamné à une peine de trois ans de prison, dont un an ferme aménagé ab initio, une inéligibilité de trois ans avec exécution provisoire.
- Bruno Gollnisch. L’ancien numéro deux du parti est condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis et un sous bracelet électronique, 50 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, avec exécution provisoire.
- Nicolas Bay. Secrétaire général du FN (2014-2017), puis vice-président du parti (2017-2018), il a rejoint Eric Zemmour en 2022 et est aujourd’hui député européen. Il est condamné à douze mois de prison dont six mois ferme sous bracelet électronique, 8 000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité avec exécution provisoire.
- Dominique Bilde. L’eurodéputée de 2014 à 2024 est condamnée à dix-huit mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité avec sursis.
- Mylène Troszczynski. L’eurodéputée de 2014 et 2019 est condamnée à dix-huit mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité avec sursis.
- Marie-Christine Boutonnet. L’ancienne cadre administrative qui a siégé au Parlement européen de 2014 à 2019 est condamnée à dix-huit mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité avec sursis.
- Marie-Christine Arnautu. Historique du parti, elle se voit infliger une peine de dix-huit mois avec sursis, 8 000 euros d’amende, dont 3 000 euros avec sursis, et une inéligibilité de trois ans.
- Fernand Le Rachinel. L’ex-eurodéputé a été condamné à deux ans avec sursis, 15 000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité
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